Deka Soane, 13 ans, a dû abandonner l’école pour aider sa famille. Chaque jour, elle marche pendant des heures pour aller chercher quelques litres d’eau salée. Lorsque les puits sont asséchés, ce sont généralement les femmes et les enfants qui écopent de la mission de trouver de l’eau pour le foyer, ce qui leur fait courir un grand risque de violence basée sur le genre – elles marchent en effet pendant des kilomètres, souvent épuisées et seules. Avec la fermeture partielle ou totale de plus de 1 115 écoles de la région, les jeunes filles sont de plus en plus soumises au travail forcé et au mariage précoce, leurs parents peinant à joindre les deux bouts.
© UNFPA Ethiopia/Paula Seijo