Ne laissons pas les femmes et les filles disparaître dans l’ombre des crises

Les femmes et les filles qui vivent des crises humanitaires courent le risque d’être négligées, alors même qu’elles sont dans un moment de vulnérabilité extrême.

De la République démocratique du Congo jusqu’en Haïti, au Soudan et au-delà, le manque de financement des soins de santé reproductive ou du traitement et de la prévention de la violence basée sur le genre inflige des souffrances inimaginables aux femmes et aux filles, dont des millions doivent déjà subir les horreurs de la guerre, les changements climatiques et les catastrophes naturelles. 

Le soutien s’amenuisant de plus en plus, les femmes et les filles se retrouvent dans les ténèbres au moment où elles ont le plus besoin d’aide.  

Le manque de fonds dans ces communautés nous empêche d’engager des sages-femmes pour aider les femmes à accoucher en toute sécurité. Nous ne pouvons pas fournir le matériel ni les médicaments essentiels pour permettre des accouchements sécurisés dans les cliniques. Nous ne sommes pas en mesure de déployer des équipes mobiles de santé dans les camps pour personnes déplacées, où les besoins sont les plus cruels. Les espaces sûrs pour les survivantes de viol sont contraints de fermer leurs portes.

Sans argent pour les femmes et les filles qui sont en danger, leur quotidien reste lugubre, et on les prive de leurs choix, de leurs chances et de leur avenir. Nous ne pouvons pas accepter un monde où le hasard décide si l’on accouche en toute sécurité ou non, un monde où l’endroit où l’on vit détermine si l’on survit ou non.

Joignez-vous à nous pour braquer les projecteurs sur les femmes et les filles en situation de crise. Aidez-nous à garder la lumière allumée, avant qu’il ne soit trop tard.

Le coût de l’inaction

60 %

des décès maternels évitables se produisent en zones de crise

11 millions

de femmes enceintes auront besoin d’aide humanitaire en 2025

1 femme sur 5

vivant une crise humanitaire risque de subir de la violence basée sur le genre

27 % seulement

des fonds nécessaires pour la protection contre la violence basée sur le genre ont été reçus en 2024, ce qui en fait l’un des secteurs d’intervention les moins bien financés

3,6 millions

de femmes ont eu accès à des services de prévention de la violence basée sur le genre en 2024, grâce au soutien de l’UNFPA

Insuffisamment financées. Négligées. Laissées dans l’ombre.

Actuellement, des millions de femmes et de filles vivant des situations de crise humanitaire sont privées des soins et de la protection dont elles ont besoin pour survivre (à défaut de s’épanouir). De l’accouchement sécurisé à la protection contre la violence, leurs droits fondamentaux sont menacés par la perte de soutien que connaissent les prestataires, qui doivent maintenant décider quelles vies sauver.

Les contributions flexibles sont essentielles pour assurer une aide rapide et vitale dans ces situations d’urgences négligées. L’une des manières les plus efficaces d’en faire une est de contribuer au Fonds humanitaire thématique (HTF), le mécanisme de financement le plus flexible dont dispose l’UNFPA. Le HTF permet un soutien rapide et stratégique dans les crises aigues, prolongées et oubliées, grâce à l’agrégation de contributions issues de multiples donateurs et donatrices.

La carte que nous vous présentons ici met en lumière 10 des crises les moins bien financées dans le monde, des zones où les femmes et les filles sont repoussées à la marge de la société alors qu’elles ont cruellement besoin d’aide.

Nous ne pouvons pas accepter qu’elles soient oubliées. Explorez la carte et agissez dès aujourd’hui.

The designations employed and the presentation of material on the map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of UNFPA concerning the legal status of any country, territory, city or area or its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Due to coding limitations, the wording across the indicators is standard, both in the global page and the individual country pages. The wording is applied homogeneously to all reporting offices and is by no means an endorsement or statement of recognition of sovereignty. A dotted line represents approximately the Line of Control in Jammu and Kashmir agreed upon by India and Pakistan. The final status of Jammu and Kashmir has not yet been agreed upon by the parties.

A dispute exists between the Governments of Argentina and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland concerning sovereignty over the Falkland Islands (Malvinas).

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply official endorsement or acceptance by the United Nations.

Comment faire en sorte que la lumière reste allumée

Pour les particuliers

Faites passer le message et faites un don : utilisez le hashtag #LightsOn, partagez notre message et donnez à hauteur de vos moyens. Chaque geste compte.

FAIRE UN DON

Pour les donateurs internationaux

Financer celles que l’on oublie : contribuez au Fonds humanitaire thématique de l’UNFPA, un fonds flexible qui nous permet d’intervenir là où les besoins sont les plus aigus, notamment dans les crises négligées.

S’ENGAGER

 

Ensemble, nous pouvons continuer à mettre en lumière les femmes et les filles vivant en situation de crise. 
 

Frequently asked questions

L’objectif de cette campagne est de sensibiliser aux crises humanitaires et de lever des fonds pour y répondre. C’est dans ces zones que les besoins des femmes et des filles en matière de santé et de protection sont les moins bien financés, et ce de manière continue. Nous nous efforçons de répondre à leurs besoins, où qu’elles se trouvent.

Malgré l’urgence des besoins, certaines crises reçoivent très peu d’attention ou de financement, voire pas du tout, de la part de la communauté internationale. Il s’agit notamment de conflits de longue durée dans des pays tels que la République démocratique du Congo et le Soudan, ou bien de situations d’instabilité à long terme et de violence comme en Haïti, ou encore de de crises économiques et de difficultés politiques et sociales persistantes comme au Venezuela. Notre campagne souligne ces urgences négligées pour les remettre au cœur de la sensibilisation et de la mobilisation de ressources.

 

Les femmes et les filles sont affectées par les crises humanitaires d’une façon particulière. Elles sont exposées à de plus forts risques de violence basée sur le genre, à des complications pendant la grossesse ou l’accouchement, et n’ont qu’un accès très limité aux services essentiels de santé. Les soutenir, c’est aussi soutenir des communautés entières.

 

Vos dons soutiennent le travail de l’UNFPA dans les crises négligées, permettant de fournir des services essentiels comme l’accouchement sécurisé, la protection contre la violence basée sur le genre et la distribution de produits essentiels pour les femmes et les filles.

Dans la plupart des pays, oui. Veuillez contacter votre administration fiscale ou consulter notre plateforme de don pour obtenir des informations sur votre région.

Tout à fait. Les dons réguliers nous aident à mieux planifier nos interventions et à les mener à bien plus efficacement. Vous pouvez opter pour un don mensuel au cours du processus de paiement.

Aidez-nous à faire passer le message grâce au hashtag #LightsOut, suivez-nous sur les réseaux sociaux, partagez la page de notre campagne et encouragez d’autres personnes à rejoindre le mouvement.

 

Les dons flexibles permettent à l’UNFPA d’intervenir rapidement et efficacement là où les besoins sont les plus élevés, notamment dans des crises insuffisamment financées dont on parle très peu dans les médias. Cela permet d’affecter les ressources aux femmes et aux filles les plus à risque, sans qu’elles soient liées à des projets ou à des lieux donnés.

 

Oui, et nous l’y encourageons fortement. Les ressources de base sont la forme la plus flexible de financement, qui permettent à l’UNFPA d’intervenir là où les besoins sont les plus forts, de répondre rapidement aux crises et d’investir dans des solutions sur le long terme, tout en réduisant les coûts administratifs. Cependant, les ressources de base doivent être complétées par des ressources humanitaires flexibles afin que les services humanitaires vitaux puissent atteindre les femmes et les filles dans les moments et les lieux où elles en ont le plus besoin.